Rencontre avec Cédric Genachte-Le Bail, régisseur son

A l’écoute du Couvent des Jacobins.

Son rôle au Couvent des Jacobins

« Certaines journées sont dédiées à la préparation des événements, d’autres à la maintenance et à l’optimisation du matériel, l’organisation des stocks et beaucoup d’autres petites tâches » explique Cédric Genachte-Le Bail. « Les jours d’événements, j’arrive avant les clients pour allumer et tester le système, vérifier les médias s’il y en a (jingles, musiques, etc) et configurer le matériel en fonction des besoins de la journée. Il y a ensuite l’exploitation : ma mission est de faire en sorte que le public entende bien tout ce qu’il est censé entendre, sans lui ’casser les oreilles’ bien sûr, ou de veiller à la bonne synchronisation des lancements de médias avec les lumières par exemple…»

Son parcours

Sorti de la première promo Son de l’ESRA Bretagne en 2002, Cédric a ensuite rejoint Paris pour apprendre le métier dans un grand studio de musique aujourd’hui disparu, les Studios Davout.

« Pendant presque 20 ans, j’ai enregistré et mixé beaucoup de musique, de Paris au Cap Vert. Mais après la crise du disque en 2008, il a fallu se réinventer. Je me suis alors tourné vers la télévision, la post-production, l’enregistrement, l’édition et le mixage pour tous types de médias et supports. Il y a du son absolument partout alors le travail ne manque pas, surtout quand on a son propre matériel et son studio » explique le régisseur.

Pendant une période, il part régulièrement sur les routes italiennes et anglaises avec un groupe de musique : « une expérience magnifique, pour le voyage, les rencontres, et la gastronomie italienne » explique Cédric. « J’ai ensuite commencé à travailler dans un grand centre des congrès où on voit passer vraiment de tout, de la simple AG d’entreprise au rassemblement bouddhiste avec plusieurs milliers de personnes… Ça a été très enrichissant de sortir de ma zone de confort et des studios où on prend vite des habitudes, même si le travail peut être très différent d’une semaine à l’autre ».

Ce qu’il apprécie le plus dans son travail

« Il y a beaucoup d’aspects que j’apprécie : le lieu, l’équipe, la diversité des tâches, les journées qui ne se ressemblent jamais… Après 20 ans comme intermittent du spectacle, ma grande peur était de m’ennuyer après avoir accepté le premier CDI de ma vie. Mais c’est très loin d’être le cas, et cela m’a permis de rentrer chez moi, en Bretagne ! »

Son endroit préféré du Couvent des Jacobins

« J’aime travailler dans la Nef, car c’est une salle magnifique et unique en son genre. Le cloître, l’été : c’est très calme et on peut facilement imaginer se trouver n’importe où ailleurs dans l’espace ou le temps. J’aime beaucoup le Grand Auditorium aussi, parce qu’on peut voir l’Orchestre National de Bretagne jouer depuis notre poste en régie, là-haut. J’affectionne l’histoire et les bâtiments anciens, alors travailler au Couvent des Jacobins est un privilège… et un grand plaisir ! ».

Ses adresses à Rennes

Pour celui qui s’est réinstallé il y a peu à Rennes après 20 ans d’absence, la ville a bien changé, « mais j’aime toujours la place Sainte-Anne et ses bouquinistes, ses restaurants et les terrasses de bar qui la bordent, mais aussi les nombreuses brocantes et les balades dans le vieux Rennes ».

• Vous souhaitez organiser un congrès à Rennes et rencontrer nos équipes, contactez-nous !