Publié le 23 août 2022 par Priscilla Gout, mis à jour le 24 janvier 2024
JNPD : “À Rennes, nous avons combiné travail, culture et détente”
Retour sur les 14èmes Journées nationales provinciales de dermatologie.
1000 médecins dermatologues français se sont réunis au Couvent des Jacobins du 30 juin au 2 juillet 2022. L’occasion de se retrouver enfin “en vrai”, à visage découvert, dans un lieu et une ville qui se prêtent à la convivialité. Au dire d’Isabelle Ollivier, présidente du Comité local organisateur de l’événement, les congressistes n’ont pas boudé leur plaisir !
Comment se sont passées ces 14èmes Journées nationales provinciales de dermatologie ?
Les collègues ont été nombreux à nous dire qu’ils avaient passé un bon moment. Beaucoup n’imaginaient pas Rennes aussi jeune et vivante, agréable à vivre, festive, riche de son histoire, sa culture, son art de vivre. La situation géographique du Couvent des Jacobins a participé de ce ressenti : le bâtiment est au coeur de la ville, de l’animation. Ce qui fait que Rennes est à portée de main : le marché des Lices, les rues commerçantes, les cafés et restaurants, les lieux culturels et de promenade. Cette position centrale a fait que les congressistes sont restés au Couvent, ce que nos partenaires industriels exposants ont apprécié.
Vous avez choisi Rennes et le Couvent des Jacobins, et eu à gérer un report…
L’AMDIV (Association des Médecins Dermatologues d’Ille-et-Vilaine) s’est portée candidate pour l’organisation des JNPD en 2019, quelques mois après l’ouverture du Couvent. Nous avons eu envie d’investir et de faire connaître ce centre des congrès tout neuf, mélange réussi d’ancien et de nouveau. La candidature rennaise a été retenue pour mars 2021, puisque les JNPD ont habituellement lieu ce mois-là, tous les deux ans. Mais le Covid a entraîné l’annulation de l’édition 2021, mais l’équipe du Couvent des Jacobins nous a proposé plusieurs dates de report, dont une date estivale. Nous n’avions jamais testé le congrès en été : cela pouvait représenter un attrait supplémentaire pour les participants, pour profiter de journées plus longues, d’un temps clément propice à la découverte de la ville… Nous avons eu un peu peur de manquer d’hébergements car deux congrès avaient lieu aux mêmes dates. Mais entre les hôtels et les locations de courte durée, tout le monde a pu se loger !
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Le Covid s’est quand même invité au congrès, comment avez-vous géré cela ?
Eh oui ! Deux de nos intervenants ont annulé leur venue au dernier moment, pour cause de Covid. Mais notre prestataire – référencé par le centre des congrès – a été très réactif : en quelques heures, grâce à la qualité du matériel du Couvent, nous a pu organiser une visio d’excellente qualité et maintenir leur intervention. Moi qui n’ai aucune expérience de l’organisation d’un congrès, j’ai apprécié le professionnalisme rassurant de l’équipe en place, comme des prestataires. Les locaux sont neufs et modernes, et tout fonctionne parfaitement.
Vous n’avez pas seulement parlé de votre spécialité médicale lors de ces JNPD…
Nous cherchons toujours à mêler travail, culture et détente. Nous avons ainsi pu profiter de l’intervention du Pr Mariannick Le Gueut, ancienne cheffe du service de médecine légale du CHU de Rennes, sur la médecine légale du 21ème siècle, de celle du radiologue et médecin légiste Fabrice Dedouit qui nous a parlé de virtopsie, technique d’autopsie virtuelle utilisée pendant les fouilles du Couvent des Jacobins sur la momie de Louise de Quengo. Ou encore de celle de Christophe Brault sur l’histoire musicale des Trans !
Les Trans Musicales, le célèbre festival rennais, étaient le fil conducteur de votre congrès…
Congrès que nous avons effectivement intitulé : « Dermato en Trans », un clin d’oeil au célèbre festival rennais. C’est notre côté carabin. Nous avons abordé la transidentité en plénière. Nous avons également fait nos Trans à nous lors de notre soirée de gala au MeM. C’est un lieu très agréable, idéal pour ce genre d’événement qui permet de tisser des liens autres que professionnels. J’espère juste qu’Étienne Daho ne nous en voudra pas d’avoir transformé le temps d’une chanson “Week-end à Rome” en “Week-end à Rennes”…