Publié le 24 avril 2023 par Priscilla Gout, mis à jour le 24 janvier 2024
9e Journées Francophones de Kinésithérapie : “L’accessibilité était un critère important”
Pour les organisateurs, il était primordial que les personnes à mobilité réduite puissent assister facilement au congrès.
Organisées par la Société Française de Physiothérapie et 12 associations partenaires, les Journées Francophones de Kinésithérapie (JFK) ont eu lieu du 29 mars au 1er avril 2023 à Rennes, au Couvent des Jacobins. La première édition en présentiel depuis le Covid. 2000 personnes sont venues y assister. Rencontre avec Juliette Quentin, kinésithérapeute basée à Bordeaux, Responsable du comité de pilotage des JFK.
Vous avez choisi Rennes pour cette première édition post-covid. Pourquoi ?
Effectivement, c’est la première édition en présentiel depuis l’épidémie de Covid puisque les Journées ont lieu tous les deux ans dans une ville différente. Nous avons choisi le Grand Ouest car les dernières avaient eu lieu à Montpellier. Organiser ce congrès à Rennes permet de montrer à toute la profession à quel point la Bretagne est dynamique, de découvrir Rennes, sa culture, son patrimoine architectural…
Rennes est également à seulement 1h25 de Paris en train. L’accessibilité de Rennes et de son centre des congrès sont aussi de sérieux atouts : on peut facilement y accéder en transports en commun et à pied, ou se garer à l‘extérieur de la ville pour tout faire à pied ou en métro. Le hasard a fait que la ligne b du métro a ouvert juste avant les JFK, ce qui a encore amélioré cette accessibilité !
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Vous avez du basculer certaines interventions en distanciel. Comment avez-vous géré cela ?
Les mouvements sociaux en France ont effectivement impacté la venue de nos experts internationaux, notamment du fait des grèves dans les transports. Nous avons donc transféré en distanciel certaines interventions. Mais même sur des formats tels que les tables rondes, avec des personnes présentes et d’autres en distanciel, tout a été simple et fluide.
3 jours de congrès, plus de 2000 participants… Les JFK, c’est le plus gros congrès de kinésithérapie en France ?
Les JFK sont effectivement le plus important congrès de kinésithérapie en France. Elles sont organisées par la Société Française de Physiothérapie et 12 associations partenaires, c’est pourquoi le programme est dense et varié.
L’enjeu majeur est de disposer d’assez d’espace(s) et que les participants puissent passer facilement d’une thématique à l’autre. Les flux devaient être fluides, sans embouteillage dans les ascenseurs ou les escaliers. En ce sens, les nombreux bénévoles pour orienter les participants étaient d’une aide précieuse.
En parlant de fluidité, vous avez accueilli des personnes à mobilité réduites parmi vos participants…
L’accessibilité était un critère important dans le choix du lieu. La kinésithérapie est une profession vers laquelle se dirigent ou se reconvertissent beaucoup de personnes ayant vécu des accidents ou aveugles. Justement, plusieurs de nos participants étaient malvoyants ou aveugles. Sur ce point, organiser un congrès au Couvent des Jacobins de Rennes est très confortable puisqu’il est extrêmement accessible via les transports en commun, le métro notamment. Il est également bien pensé et très accessible pour l’accueil des personnes à mobilité réduite.
Pour cette 9e édition, vous avez choisi d’organiser une soirée d’ouverture la veille du congrès. Pourquoi ?
Habituellement, l’inauguration se fait le premier matin. C’était la première fois que nous organisions un cocktail inaugural en avant-première, soit la veille au soir des premières formations. Notre objectif était de permettre aux participants de se retrouver, de partager un moment tous ensemble et de découvrir la ville.
Durant le congrès toutefois, le repas n’était pas assuré sur place. Nous avons encouragé les participants à sortir du Couvent des Jacobins pour prendre une pause à l’extérieur et découvrir la ville car ce sont des journées de formation très denses !
Les espaces du Couvent des Jacobins choisis pour les JFK
Pour sa soirée d’ouverture la veille du congrès, le 29 mars, le comité de pilotage avait choisi l’auditorium patrimonial de 400 personnes – La Nef – avant de poursuivre par un cocktail inaugural dans le salon (Halle 0 + Atrium + Galerie Sud). Durant les 3 jours de congrès, les participants ont ensuite pu assister aux échanges et ateliers dans des espaces variés, sur plusieurs niveaux : au sein du Grand Auditorium (1000 places) et du Carré (500 places) ; dans les nombreuses salles de commission ; et Halle 1 pour le dîner de gala. Réfectoire, Belvédère, Dortoirs, salle Les Horizons… toutes les salles du centre des congrès de Rennes ont été mise à disposition de la Société Française de Physiothérapie et de ses 12 associations partenaires. Et sur le temps du midi, les visiteurs ont pu déambuler dans un espace d’exception pour découvrir les posters : le cloître.
